La malédiction de Rivaz

La falaise à Josée

Les coins-coins (un caneton j'ai nommé François (souvenez-vous, Mr Police Nationale Bonjour) et un plus du tout caneton, encore notre Chewbie) d'Anne devaient, pour leur formation, organiser une sortie, et par là même en ont profité pour faire leur dernière plongée nitrox I.

Dans leurs petites têtes, ils se sont dit : « mais pourquoi pas Rivaz ? »

Je ne sais s’ils l'ont fait exprès, mais cette plongée est malédictionneuse !! (oui je sais, j'invente des mots, mais que voulez-vous ?)

A chaque fois que j'y vais, ou essaye d'y aller, (alors oui je vous l'accorde, ce n'est pas toutes les semaines) je n'arrive pas à plonger ! Si ce n'est à cause de la météo, c'est forcément à cause d'autres choses: matériel, gastro, renard sur l'autoroute, pluie de météorites, invasion d’extraterrestres ...

Alors oui, le temps était magnifique, on a même trouvé une place de parc par une chance immense, juste devant le sous-voie. Oui, tous étaient contents et de bonne humeur, oui, la route s'est très bien passé malgré les nombreux travaux, oui...oui...oui, tout était parfait et oui je me disâtes (nouveau mot venant du verbe « dire ») que enfin, enfin, j'allais pouvoir faire ce tombant... oui... enfin !

C'est donc tout guilleret que je m'habille sous un soleil de plomb, suant de joie et disant des bêtises, faisant connaissance avec les plongeurs locaux et embêtant tout le monde comme d'habitude, quand... enfilant la dernière partie de ma combi, la collerette, j'entends un bruit sourd et étouffé. Me remémorant mes derniers repas, je me dis qu'il n'était point possible que cela provienne de mon système digestif et c'est à ce moment là que je trouve que ma collerette est un peu large. Vous l'aurez deviné, j'avais raison... rien à voir avec mes repas... ni avec mon petit ventre... ce bruit venait de ma collerette qui, pendouillant tel un poisson mort, ricanait, flottant dans le vent en me faisant un pied de nez. Je l'entendais, la vilaine, me dire « NaNa Nèreeee, tu plongeras pas ! »

La malédiction avait de nouveau frappé !

Alors que mes acolytes allaient tous plonger, je dus donc me changer et trainer sur la plage à regarder les nombreuses familles se baigner, pleurer, se chamailler, manger.

C'est alors que je vis deux petites têtes sortir de l'eau, un rire bien connu (au hasard... Josée) et un ourson tout penaud (Phil) s'excusant. La malédiction avait encore frappé, ils avaient loupé la falaise. Mais bon, tous s'accorderont à dire que Josée ne trouve pas grand chose dans l'eau (ref: Sortie du jour précédent lors de la fête à Chewbie…et autres).

Tous hors de l'eau et malgré cette satanée malédiction, la journée se termina à la mode Cip : nous décidâmes de boire un petit vin neuchâtelois sur cette terre vaudoise, histoire de la narguer, et nous finîmes la journée à Vevey, sous le soleil, sur une terrasse avec un bon petit gueuleton !